Étape suivante : le montage de la caisse.
Pour commencer, j'ai repeint toutes les tranches qui resteront visibles. Coup de bol, la bombe utilisée correspond à un tube d'acrylique "vert phthalocyanine" -attends, je vérifie l'orthographe- que j'ai en magasin.
Ça ressemble au bête vert émeraude de notre enfance, mais ça fait plus classe
...
J'ai aussi complété la face arrière à ma façon en recouvrant l'emplacement prévu pour les feux avec des ronds de "fer blanc" tirés du classique goulot de bouteille (Rosé des Dunes, île de Ré) :
J'y ajouterai les classiques lentilles rouges en fin de parcours.
La première partie de plaisir consiste à assembler 3 côtés
ET le plancher intermédiaire, qui n'a pas de tenons sur ses côtés.
Voilà comment j'ai procédé pour qu'il soit le plus plat possible.
J'ai commencé par découper une bande dans le carton support faisant office de grappe, le hasard faisant qu'on a la bonne hauteur (le trait mixte rouge, à vérifier tout de même en positionnant à blanc le plancher et en mesurant au plus près de la face arrière) :
J'ai recouvert cette bande avec de l'adhésif ordinaire, histoire qu'elle soit insensible à la colle blanche, positionné un martyre (une autre chute de "grappe") à l'extérieur pour ne pas marquer le bois, le tout tenu par une pince de dessinateur après réglage.
Les 3 côtés déjà assemblés étant bien secs, j'ai joué sur l'élasticité du plancher, rainuré, pour engager les tenons à l'avant et à l'arrière, et je l'ai plaqué sous ma cale :
Collage au pinceau dessus/dessous.
L'élasticité du plancher permet d'en mettre aussi à l'emplacement de la tranche, mais il faut essuyer les débordements lorsque le plancher revient en place.
On voit à peine l'emplacement de la cale, une fois la colle sèche :
Il reste à fermer le 4e côté, travail minutieux pour enfoncer tous les tenons dans les mortaises correspondantes.
Mais ça ne pose pas particulièrement de problème, tant les découpes sont d'une précision millimétrique, et même moins.
Cette fois, je n'ai pas trouvé de méthode efficace pour positionner le plancher intermédiaire, dont j'ai enduit la tranche de colle avant fermeture de la caisse.
Il faut surtout vérifier qu'il ne passe pas devant l'ouverture située au-dessus du col de cygne :
Le temps que la colle prenne, on met sous presse :
Ah ben, oui, je vis dangereusement...
La 2e partie de plaisir, c'est le collage de toute l'ossature métallique : en fait, ça ne pose pas d'autre problème que d'être aussi soigneux que si on assemblait une maquette d'un autre type. La encore, la précision infime des découpes facilite le travail. Voir le montage du GLM, c'est pareil sauf qu'il y a plus de surface.
J'ai voulu améliorer le modèle en collant des morceaux de corde de chanvre effilochée voulant imiter la paille :
Bon, c'est pas ce que j'ai fait de mieux
...
P'tête en en mettant plus épais
, mais c'est trop tard.
À défaut de vaches, je pourrai toujours compléter par des veaux, cochons, couvées, ...