Août 1971. La motrice 420 passe sur les "voies mariées" du Pont Drion, sous ligne SNCB 264. Elle assure un 9 Jumet - Loverval.
Notez le signal et la plaque "Attention aux Tramways" sur le portail du tunnel.
Dans quelques instants, elle va croiser la Chaussée de Châtelet, où passait la ligne SNCV 56.
La zone est déjà en plein chantier pour l'autoroute A54, autoroute qui a déjà eu pour conséquence un raccourcissement de la ligne 9.
En effet, en juin 1971, la construction du pont par dessus la Rue de Lodelinsart entraina la suppression de la courte section entre le terminus de Jumet "Place Loriaux" et l'arrêt de "Rue des Montagnards".
Et ce n'est hélas pas fini :
Fin août 1971, ce sera la section entre la Rue des Montagnard et Lodelinsart "Rue du Moulin", arrêt situé dans la Rue Drion, en arrière-plan de cette photo qui sautera...
La ligne 9 sera complètement supprimée le 01 juillet 1972.
Terminus de Fleurus, par une journée de pluie de septembre 1972...
La motrice 410 est arrivée de Charleroi avec la remorque homogène n°40, et change de front.
Les voyageurs attendent la fin de la manoeuvre avant d'embarquer vers la ville.
En juin 1972, la motrice 404, accompagnée de la remorque "Type Gilly" n°3, quitte la Place Wilson de Châtelineau et s'engage dans la rue Jules des Essarts.
Le convoi part en direction de Charleroi Sud, comme service 15.
Juin 1972.
La motrice 311 circule Chaussée de Charleroi, à Montignies-sur-Sambre.
Elle assure un 15 Chatelineau (Place Wilson) - Charleroi (Sud).
Se trouvant entre les arrêts "Ecoles" et "Saint-Jean", elle arrive à hauteur du carrefour avec les rues René Decooman, Jean Jaurès et de La Corderie.
Le "Louis Delhaize" est aujourd'hui un magasin d'alimentation générale.
Nous sommes à Châtelinau, rue Wilmart, à hauteur de la communication située entre les arrêts "Rue du Travail" et "Haut Fourneau", en mars 1974.
Cette communication ne servait qu'en heures de pointes, utilisée par les services 5 Sud - Montignies "prolongés" jusqu'à la rue du Travail, services qui devinrent en janvier 1973 les "15/" Sud - Rue du Travail.
Ce 15/ n'était présent que sur certaines motrices 400, équipées de film "bus".
Tandis que le conducteur de la 425 change de poste, le receveur s'en va faire l'aiguille. La motrice reprendra ensuite la direction de Charleroi.
Mars 1974.
Quelques minutes après la photo précédente, c'est au tour de la 405 de se présenter à son terminus "Rue du Travail".
Les voyageurs regagnent leur logis...
Mars 1974.
La 405 reprend la direction de Charleroi en 15/, laissant le passage à la 420, assurant un 15 Charleroi Sud - Châtelineau Place Wilson.
Par une belle journée de l'automne 1971, la motrice 410 vient de passer la gare de Couillet-Montigny et se dirige vers Charleroi.
Elle assure un 8 Châtelet - Ville - Charleroi Nord, service qui sera supprimé moins d'un an plus tard, le 01 juillet 1972.
La photo est prise depuis le pont de la Rue du Déversoir, et offre un bel aperçu du ce qui a disparu depuis : le tram, bien-sûr, mais aussi la gare, le transporteur aérien en arrière plan, et tout le site industriel (usines Hainaut-Sambre) visible au-delà des voies SNCB (ligne 130 Charleroi - Namur).
Quelques jours avant la fin définitive, en juin 1974, la motrice 422 circule sur le court site propre entre la Rue du Pont et la Chausée de Châtelineau, à Montignies.
Assurant un 15, elle se dirige vers Châtelineau.
A cet endroit, perpendicalement à la voie du tram, se dresse aujourd'hui le gros-oeuvre de la station métro "Champeau", sur la ligne non-achevée Waterloo - Cora.
A l'arrière-plan, les cheminées des usines Hainaut-Sambre, disparues elles aussi aujourd'hui...
Par une journée orageuse de l'été 1971, Jean-Marie Pholien rencontre un convoi de service, formé de la motrice 201 et de la petite citerne 102.
L'attelage sort ici de l'Avenue Jules Henin, et arrive à Charleroi Nord (actuellement Waterloo, rond-point du Marsupilami).
La motrice 201 est aujourd'hui restaurée statique en version d'origine, sur base de la 263, et exposée sur le site historique du Bois du Cazier.
Toujours à Charleroi Nord, avec l'hopital Notre Dame en toile de fond.
On distingue l'aiguillage donnant accès à la ligne 9 vers Jumet.
La 201 emprunte les voies du 7, sans doute pour rentrer au dépôt Genson.
Le wagon-citerne 102, , flanqué ici de sa petite peluche "Joseph", surnom donné à ce wagon, est aujourd'hui au Tramway Touristique de L'aisne.
Voici un partiel du "8", limité pour celui-ci à la gare de Couillet-Montigny, une gare SNCB disparue depuis, et qui se trouvait sur la ligne 130 Charleroi - Namur, près des usines Hainaut-Sambre.
En provenance de Charleroi Nord, la motrice 413 arrive à l'arrêt "Pont de l'Ecluse", après avoir franchit la Sambre canalisée, par un beau matin de l'automne 1971.
Derrière elle, à gauche, on aperçoit les voies vers la gare du Sud.
Empruntant l'Avenue Marius Meurée, elle va passer par-dessus les voies SNCB et tourner dans l'Avenue de Philippeville, vers Couillet.
Juin 1972.
La motrice 423 assure un service de pointe limité à Couillet Queue.
On la voit ici débarquer quelques voyageurs à l'arrêt "Rue de l'Aveugle", peu après les Quatres-Bras, sur la Chausée de Philippeville.
Une telle situation serait inimaginable aujourd'hui...