Tereoz a écrit:Pour le test hydraulique, on rempli d'eau, mais comment on la monte en pression ? On rajoute de l'air comprimé ? On fait chauffer ? Je n'ai jamais compris comment à l'apave ils pouvaient faire les essais à l'eau de nos chaudières
Antoine
On en parle ici (dernière photo du reportage) :
http://www.passion-metrique.net/forums/viewtopic.php?f=2&t=7671&start=795#p447358
Je sais, ce n'est pas vraiment au bon endroit mais le train "de jardin" n'est qu'une partie de nos activités et séparer les fils prend du temps... donc tout est au même endroit.
L'essai d'une chaudière se fait de la même façon que ce soit en 5", 7"1/4, voie de 60 et même sûrement en voie métrique et normale:
- la chaudière est "déshabillée" entièrement, il faut pouvoir observer toute sa surface extérieure et intérieure (foyer, tubes, plaques tubulaires...) et tous les orifices sont obturés, sauf celui qui permettra son remplissage qui est relié à une pompe munie d'un manomètre,
- la chaudière est entièrement remplie d'eau (il faut en chasser toute bulle d'air susceptible de se détendre en cas de rupture),
- à l'aide de la pompe d'épreuve (nous avons la chance d'en avoir récupéré une dans un ancien atelier SNCF il y a près de 40 ans...) on envoie de l'eau tout en surveillant le manomètre... attention, avec une chaudière de moins de 25 litres, ça monte très vite! Dès que la pression d'épreuve est atteinte (le timbre x un coefficient qui dépend du type de chaudière) on isole la pompe par femeture du robinet et on surveille la pression tout en observant la chaudière pour déceler fuites ou déformations. La chaudière est bonne si la pression ne chute pas (pas de fuite) et aucune partie ne se déforme sous la pression.
Pour une "grosse" chaudière, c'est le cas de nos machines en voie de 60 dont les chaudières contiennent 500 litres d'eau et 200 litres de vapeur, l'épreuve doit être validée par un organisme agréé (APAVE ou autre...) qui délivre un certificat d'épreuve valable 10 ans.