J'ai réussi à m'échapper (ça court vite, un lapin) et conserver passeport et appareil photo
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En route vers les
AFRICAN RAILWAYS, en
H0/00e de Jean-Pierre Hacard, mais j'ai un déficit de photos à cause de ma tremblote (
Plasmodium Malariae, qu'il a dit, mon toubib). Normal, on est sous climat équatorial...
Ces réseaux africains sont une ruine en arbres
...
Le train transporte la Ford T d'un reporter belge.
Il faut dire que rouler sur les pistes en latérite ne peut se faire que par temps sec, donc avant 9 ou 10 heures, et faut aimer la poussière...
C'est le train de l'après-midi, à moins que ce soit celui du matin, voire de la veille
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Il arrive au village en franchissant le pont qui enjambe une ravine riche en animaux locaux, endémiques et autochtones
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Ceux-ci profitent que ça n'est pas encore l'heure où les lions vont boire pour se désaltérer dans le courant d'une onde fraîche :
Les girafes ont laissé des guetteuses, parce que la position pour boire ne favorise ni la surveillance ni le départ précipité. Plutôt les coups par derrière...
Le train arrive en "gare" :
Pendant ce temps, le lion et ses deux femelles empruntent leur chemin habituel, sous le village, pour descendre vers le ruisseau et le marigot :
Les zèbres ont du souci à se faire, mais les hippopotames ne craignent rien : s'ils sont attaqués sur terre, ils embrocheront les félins sur leurs longues et redoutables canines inférieures. D'ailleurs les lionnes en chasse ne s'y risquent pas (ben oui parce que le lion, lui, il roupille. Tu parle d'un "roi des animaux" !)
Chez les humains, la corruption règne, comme toujours
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Rhâââ, lala, encore des souvenirs...