Pour finir, c'était très facile d'ajouter un petit fil pour réalimenter le cœur. On dévisse un peu la vis en laiton, on insère le fil et on revisse (pas trop,trop fort), et voilà.
!
Plus dur, surtout quand on n'a pas le bon outillage : faire des trous sous l'emplacement du trou de commande de la traverse mobile de l'aiguille et sous l'emplacement de la vis-pivot et de son fil électrique.
Et je commence à fixer la voie.
Et là, installation d'un inverseur double à glissière sous l'avant du plateau, dans une découpe provenant de l'ancienne installation, essai de relier la traverse mobile de l'aiguille à l'inverseur avec ce que j'ai sous la main (du fil de bronze phosphoreux, car j'ai oublié mes fils d'acier dans la Creuse)... et ça ne marche pas ! Le fil, avec son coude et sa partie verticale à travers le plateau, est trop souple. Je supprime la commande à levier d'origine avec son ressort, mais la frottement de la traverse est encore trop important !
Alors, je prends le taureau par des cornes et je creuse une profonde entaille dans le dessus du plateau pour que mon fil le traverse en biais et ait le moins de coudes possible. Après quelques essais et quelques cales en carton pour guider ce fil, ça marche enfin !
Notez tous mes raccordements électriques qui, outre l'alimentation de la partie mobile en fonction de la position, coupent le courant sur la voie en talon du côté où l'aiguille n'est pas faite, et évitent donc les courts-jus sur la loco.