J'avais fait un montage de la carte également passée par Yves, mais il a été plus rapide que moi.
La voici en meilleure définition (on peut agrandir) :
et le texte auquel il fait allusion :
De tout ceci, le texte datant de février 1918 et les plans de projet déjà passés de novembre 1913 dont celui-ci
qui indique la présence d'une "ancienne usine", j'en conclue que ce qui se situe sous le viaduc n'a
jamais comporté de four(s) à chaux mais :
* le passage, effectivement, d'une bande transporteuse traversant le "grand bastion",
* la réception séparée dans le "petit bastion" des marnes et un premier traitement dans le bâtiment situé sous le viaduc, bien indiqué sur ce plan.
Le cheminement des calcaires et marnes étant distincts, donc depuis le départ des carrières, la circulation ferroviaire devait être intense !
Bref, j'avais tout faux...
On y apprend aussi que :
* la voie est calée à 60 cm d'écartement,
* les poteaux, discernables sur la célèbre photo d'ouverture du sujet, vont servir à alimenter une ligne aérienne électrique destinée au "futur" matériel de traction (en 1918). Lequel ? On n'en sait pas plus, mais peut-être que notre détective Ramon va nous trouver ça
.
Date de construction de la nouvelle usineEn ossature "fer et briques",
elle n'apparaît pas sur la vue aérienne (très retravaillée) de 1923 mais y figure en 1926 Erreur ! Comme le fait remarquer Didier juste après, elle est bien là. Mais faut voir l’œil et avoir l'écran dans la demi-obscurité.En 1923, le terrain a été préparé, me semble-t-il, donc la construction a débuté.
8 mois plus tard maximum, elle est terminée et la présence de fumées sortant des cheminées nous montre qu'elle est fonctionnelle.
Lorsqu'on pense à tout le matériel qui se trouve à l'intérieur, ça n'a pas traîné !Le grand réservoir maçonnéIl ne figure pas sur les plans, ni celui de 1913 ni sur celui reproduit dans le livre, mais est bien présent sur la vue aérienne de 1923. il a l'air bien neuf et pas complétement rempli.
Par contre, le plan détaillé de 1918 montre 2 réservoirs, sans doute métalliques, près du bassin de fabrication de la "pâte de marne", dans le bâtiment sous le viaduc. Peut-être qu'insuffisants, ils ont été remplacés par le réservoir maçonné entre 1918 et 1923
.
Mais pour l'approvisionnement en eau, nous ne sommes toujours pas renseignés.
Allez, une petite vision automnale et poétique pour finir :