Après l’introduction annonçant l’arrivée de Tintin aux Etats-Unis pour lutter contre le banditisme, nous le retrouvons dans le milieu ferroviaire mais, contrairement aux deux aventures précédentes, il est déjà dans le train qui l’amène à Chicago. Ce train, selon toute vraisemblance, vient de New-York, point d’arrivée principal des paquebots transatlantiques et comme suggéré dans une vignette de la page 9, dans laquelle on incite fortement Tintin à repartir en Europe, on lui donne même l’ horaire d’un train partant pour New-York 11h55, heure locale. (Compléments à prévoir) A la fin de l’aventure, il reprendra d’ailleurs le bateau à New-York. La ville de Chicago est évoquée par des gratte-ciel en fond de décor. Le train est composé de voitures vertes, de facture très européenne, pour ne pas dire belge (forme des fenêtres, de la portière, des marche-pieds ainsi que la présence de tampons(1)…). Le signal dessiné est curieusement un « disque rouge », panneau de signalisation mécanique utilisé encore en France et en Belgique, sur des lignes secondaires. Ce signal figure dès la version noir et blanc (1932). Pour représenter ce signal, Hergé, grand utilisateur de documentation, s’est inspiré du fascicule « Encyclopédie par l’image, les chemins de fer », édité par Hachette. On en retrouvera d’autres exemples d’utilisation dans d’autres aventures.
à suivre...
escarbil (c'est une conférence écrite à trois que je vous propose)