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BLIGNY-SUR-OUCHE, une gare des CDCO (Côtes-d'Or), réalisée par Philippe Muzeau - Exposition de MEURSAULT 2022.

Tout d'abord, un dossier historique, constitué de 3 CPA, pour mieux appréhender le travail de Philippe Muzeau.
Une vue en perspective de la gare de Bligny-sur-Ouche, construite en accotement de la route. Vous la retrouverez facilement sur les modules.

Une vue où, le photographe, à 500m la gare à la halte de Bligny-Ville, tire le portrait d'un MV des CDCO. Philippe Muzeau a reproduit la locomotive, le tombereau bâché, le plat chargé de tonneaux de Meursault, les voitures et le fourgon.

Tout le monde prend la pose devant la 130T Pinguely n°36 (qui termina sa carrière sur le Cambrésis ). A l'arrière-plan, le moulin.


Balade le long des voies de Bligny-sur-Ouche.
- Le long de la route et des voies, le moulin.

- L'entrée en gare de Bligny-sur-Ouche.

- La station de Bligny-sur-Ouche. Le faisceau des voies comporte, 1) une voie directe, 2) une voie d'évitement, 3) une voie de débord qui dessert la halle, prolongée par une impasse.

- Le long de la route, entre jardins, vergers et la rivière l'Ouche à l'arrière-plan.

- Dans la campagne de la Côte d'Or, la voie chemine en accotement de la route, bordée par des pâtures.

- La courbe de Mavilly-Mandelot, au PK 16,360. A l'occasion de l'exposition de Meursault 2022, Philippe Muzeau avait ajouté un nouveau module à son réseau.
Notez la bonne intégration du fond de décor, comme sur les modules précédents.

Les circulations sur le réseau.
- Un MV entre en gare de Meursault.

- Manoeuvre, un couplage de plats à traverses pivotantes est laissé sur la voie en impasse.
Notez le bâtiment avec la pompe destinée à alimenter le château d'eau. A l'arrière-plan, le moulin.

- Démarrage du MV.

- Le service voyageurs est aussi assuré par autorail.

- L'automotrice Saurer stationne devant la gare, peu de voyageurs...
En ce début des années 50, la concurrence des Compagnies d'autocars de fait sentir.

Philippe Muzeau est aussi l'auteur d'un "must have been" qui ravirait les modélistes britanniques. Au milieu des années 1950, le conseil général de Côtes d'Or décide de moderniser le réseau, il achète deux Billard, 1 A80d et 1 A80d2. La régie départementale leur applique alors une seyante livrée chamois et crème

Fin de journée, retour du patachon.
C'est l'heure de la traite, le père Gérard rentre ses vaches à la ferme.

Sur sa machine, Nicolas ouvre le régulateur en grand et tire sur le manche en fer, il y a 5 minutes de retard à rattraper.

Mr Goeffrey, tout fier de sa Simca Aronde toute neuve promène la famille. Un coup d'accélérateur et l'automobile laisse le train sur place.

C'est l'occasion d'un dernier cliché sur la locomotive.

Vues panoramiques.
- La gare de Bligny-sur-Ouche.

- La courbe du PK 16,360, à Mavilly-Mandelot.

les bandeaux sont paint en... rouge de bourgogne.

Dans les coulisses du réseau.
J'ai bien regretté l'absence de M'ssieu Bill, je suis certain qu''il aurait eut avec Philippe Muzeau une grande discussion : carte plastique, colle et reproduction du matériel.

- L'avez-vous reconnu ?

il s'agit de la 030T Tillig, maquillée en machine tramway des CDCO. Intéressante transformation .
De fait, l'omniprésence de Billard REE a été remarqué. Mais la 030T Tillig était tout aussi présente sur les réseaux HOm (à l'exception du Train Jaune de Dejipé). Je crois que le développement HOm nécessitera, tôt ou tard, le développement d'une machine française, Piguet, Pinguely, ou Corpet, aux standarts actuels et au fonctionnement aussi fiable que le Billard REE et la 030T Tillig.

Le professeur Tyrphon en serait tombé à genoux de joie : une 130T du Cambrésis des CDCO.

La base est constitué par l'excellent châssis moteur de la 030T Roco en TT (qui devrait à nouveau être disponible), prolongé d'un bissel home-made.

- Les voitures CDCO, tout-en-plastique : "c'est fait maison".

- Encore à l'atelier, la voiture-salon de la Côte d'Or, qui servit ensuite de remorque à l'autorail Saurer.

- Maquillé comme un wagon CFD/REE détourné, ce plat bâché, que je trouve trés réussit.


Pour en savoir plus :
- Sur le forum "Voie Libre", le fil de discussion animé par Philippe Muzeau, sur la construction du réseau et de son matériel.
https://forum.e-train.fr/viewtopic.php?f=4&t=87919
- Sur les SF-CO et CDCO :
Un fil de discussion sur PME.
viewtopic.php?f=2&t=11858&hilit=CDCO
L'article wikipédia.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Chemins_d ... 4te-d%27Or
Une lecture indispensable :
Yves Artur, Gaby Bachet, François Cheveau, Histoire des Chemins de Fer Départementaux de la Côte-d'Or, Éditions du Belvédère, 2012.

That's all, Folks !

Nous avons pas mal discuté avec l'auteur très sympa d'ailleurs (Nous avons même remis son A150D en route ) Après, tu appelles ça du miséramodélisme, moi j'appelle ça du scratch (construction intégrale) et plutôt bien réalisé; j'ai pas vu de machine en boite à camembert ou en bouchon de bourgogne Le Monsieur sait se servir de carte plastique
Quant à la 030 Tillig, c'est une très bonne base utilisée comme elle l'est. Sortie de boite c'est une machine allemande, pas une 030 française Si vous voulez des châssis de vapeur, faut demander aux artisans

J'emploi "misaramodélisme" sans aucune connotation péjorative.
C'est juste un terme que Buffalo Bill avait créé, avec humour, pour désigner un modélisme utilisant des techniques simples, peu coûteuses, sans moyens technologiques avancés, mais permettant des reproductions personnelles et originales.

Et bien avant Michel Viers... Après, tu l'utilises comme ça, moi je trouve ça péjoratif, question de point de vue Y'a pas mort d'homme

Il y a tellement de superbes photos sur Meursault que je n'ai pas le temps de tout examiner mais merci milles fois pour toutes ces images

Je crois que "Miséramodélisme" a été employé pour la première fois dans le 3e quart du siècle dernier par Alain Angélini dans un sens péjoratif.
Il a ainsi dénigré les premiers bâtiments que nous faisions en carton-plume... parce qu'il vendait les productions Zébulon ou Coutier ! Je crois justement que Michel Viers était dans le collimateur.
Après, il en a vendu, du carton-plume ...
Ça n'avait rien à voir non plus avec le coût du matériel ou de la réalisation : Railway vendait des produits qui pouvaient être détournés de leur fonction première ou adaptés, comme les châssis BTTB peu onéreux.
Après, ça a évolué entre les pinailleurs et les "miséras", selon le résultat de leurs travaux.

Je crois que "Miséramodélisme" a été employé pour la première fois dans le 3e quart du siècle dernier par Alain Angélini dans un sens péjoratif.
Tout à fait d'accord, pour l'avoir rencontré plusieurs fois, notamment pour des livraisons payées mais non livrées, ce personnage n'était pas des plus sympathiques.

Je crois effectivement que c'est Michel Viers qui a repris fièrement à son compte l'appellation à l'origine péjorative créée par A. Angelini . D'autres ont suivi son exemple.
On peut comparer (toutes proportions gardées) cette appellation à l'impressionisme, également péjoratif à l'origine.

De plus, il ne faut pas opposer "miséra" à "pinailleur". Un miséra peut très bien être pinailleur. Simplement, il n'achète pas les produits vendus par A.A. !

Au départ et comme je l'ai sous-entendu, y'avait un peu de ça, oui .
Après, c'est devenu un gag récurant.

Effectivement c'est AA Grand moments du forum LR... Bientôt 20 ans...

20 ans... et le pouce ...

Pour en revenir au sujet, très beau travail de la carte plastique .