Les Forums de Passions Métrique et Etroite !!

Dans le potentiel, il faut aussi tenir compte des autorités et des riverains, pour ne pas se retrouver avec 200m de plateforme interdites à la pose de voie...

Je suis tout à fait d'accord avec le fait qu'il n'est pas raisonnable de multiplier les projets de trains touristiques, à moins d'avoir des bases solides permettant de créer et d'exploiter un réseau le plus rapidement possible. Les gens veulent des résultats, tout va trop vite maintenant.

Oui, il faut faut pas penser faire autant de monde dans le Berry que dans la Baie de Somme, c'est sur Mais il y a du potentiel

Quant à venir, il y aura des UE là-bas, c'est sur Pas l'année prochaine mais ça ce fera. Si vraiment tu es impatient, on pourrait toujours s'arranger

Bon c'est vrai que les 96m que l'on ne peut pas utiliser c'est un problème...

En fait le potentiel varie bien entendu en fonction du dynamisme des communes et aussi des autres points touristiques du coin. Lorsqu'une locomotive à vapeur est en service, ça aide !

Pour ce qui est du Berry, je ne doute pas qu'il y ait du potentiel surtout si, comme tu dis et comme on le voit, les communes sont motivées. Ça fera un beau touristique même si c'est vrai que pour arriver au niveau du CFBS...

Salut,

C'est bien beau de vouloir 'créer' un nouveau touristique mais, selon moi, on atteint tout doucement la capacité maximale dans ce type d'attractions. Le matériel est déjà plus ou moins récupéré et utilisé, des lignes métriques encore en place, en reste t-il? si non, il faut les poser et cela coûte très cher, partant de rien... Et après...

Je n'apprendrai rien à ceux qui sont 'actif' sur un touristique mais il faut malgré tout savoir que l'entretien d'une ligne coûte assez cher. Les pouvoirs publics sont souvent présents pour la reconstruction mais rarement pour l'entretien. Partir d'une ligne 'neuve' donne un peu de temps pour se retourner (pour autant que le travail soit correct, VFV...), sinon, il faut entretenir la ligne!

Si l'association compte beaucoup de membres 'actifs', elle peut assurer elle même l'entretien de la voie et du matériel roulant mais il faut des installations et du matériel adapté qui devient difficile à récupérer ainsi que des membres compétents. Sinon, il faudra trouver des moyens financier pour faire faire les travaux. Et c'est ici que commence la galère et les choix souvent difficiles. Un opérateur public comme partenaire, pour moi, c'est la mort à plus ou moins court terme. Il voudra prendre les choses en main, orienter les choix. Il faudra se soumettre au règle des marchés public et donc sélectionner les moins chers mais qui sont souvent les plus mauvais, donc encore plus de frais, etc.

Franchement, si l'association part avec très peu de membres 'actifs sur le terrain' et un potentiel faible (peu de matériel, pas de ligne, mal situé...) , autant apporter son aide aux associations existantes

Stef

Il y a un fait a prendre en compte aussi en France ,c'est l'arrivée des communautés de communes qui s'invitent dans les associations lorsque celles-ci recherchent des financement de plus en plus important pour l'entretien ou la restauration de matériels , une sorte de donnant /donnant qui apparament n'est pas sans arrière pensées d'après les discussions que j'ai eu ,est-ce un bien ou un mal ? n'étant pas actif dans une association je me garderai de porter un jugement, mais ce fait n'en demeure pas moins.

Le chemin de fer touristique c'est un sacerdoce, membre tres actif du CFVO a Bligny s/Ouche je peux vous en parler.
Les communautes de communes sont toujours tres interessees par la venue des touristes mais beaucoup moins par le financement de l'affaire.
pour notre part le dernier tronçon de la ligne va etre realise le mois prochain apres 30 ans d'existance.
30 ans pour faire un peu plus de 7km, voyez le dynamisme, et le donnant donnant c'est 40% de financement par l'association pour ensuite ne plus etre proprietaire du matos fourni.
tout ça pour dire: pour creer un reseau neuf aujourd'hui il faut une bonne dose d'inconscience.

Tout se situe au niveau de la confrontation entre deux manières différentes de percevoir une telle aventure.
D'un côté, l'envie de faire vivre ou revivre du matériel ancien ou une ancienne ligne et de l'autre, l'attrait que cela a sur les touristes et donc sur l'activité touristique que cela peut engendrer.

D'un côté, le plaisir de partager une passion ou de la faire découvrir au plus grand nombre et de l'autre, la simple possibilité d'augmenter le tourisme et donc la consommation dans la région. Pour les premiers, la rentabilité n'est nécessaire que parce qu'elle permet de maintenir l'outil et d'enrichir la collection, de l'autre, l'outil doit être utilisé au maximum sans égard pour celui-ci. Les premiers auront plaisir à mettre à disposition du matériel amoureusement entretenu et agréable, voir de le présenter de manière réaliste, les seconds se contenteront de 'parquer' les touristes dans un maximum de véhicules sans trop se soucier de ce qu'ils pourraient rechercher. D'un côté le plaisir, de l'autre le rendement. Un petit résumé de notre monde quoi!

Le problème, c'est que les premiers dépendent pour beaucoup des seconds. Le rapport de force n'est pas vraiment en faveur des amateurs et bénévoles. Au TTA, on est resté relativement indépendants mais on sent bien que pour évoluer et proposer de nouvelles choses, nous serons contraint de nous allier au diable. Le problème, pour moi, c'est que le diable change souvent d'avis, il ne faudrait donc pas qu'il puisse influer sur le devenir de l'association et de ses activités. Pas simple donc...

Stef
(un peu moins) actif de terrain

2 choses comme je les vois, à propos de ton message steamy stef.
La première c'est au sein même des associations la necessité d'integrer la "pensée touristique". ce qui n'est pas evident pour des passionnés. Nous prefererons ainsi toujours une ancienne voiture en tech, aux petites fenetres, sombres et souvent exigue a un tombereau peint en vert pomme ou a une baladeuse rose fuschia. Ce ne sera pas l'avis de nombre de touristes, ceux la meme qui vont constituer l'essentiel de la recette. Entre plaisir d'ameteur et demande de la clientele il faudra souvent faire la part des choses et jouer du compromis à haute dose.
Cela pour dire que la vision "d'amateur", au sens de celui qui connait sera plus un handicap qu'autre chose.
C'est je pense un premier ecueil.
La seconde chose c'est le constat qu'effectivement la vision a long terme des elus est souvent celle de l'echeance de leur mandat. L'objectif permier (unique ?) des susnommés etant de pourvoir a leur propre reelection. Il y a là un ecueil de taille quand les depositaires de la mane financiere ne l'utilisent souvent que pour servir des interets purement politiques ...
Pas simple en effet et pour tout dire pas fait pour moi. Voila pourquoi généralement j'en dis peu sur ces sujets là ...

L'autre solution (très utopique) serait de poser un troisième rail entre Guingamp et Paimpol et faire circuler du matériel VE.

large a écrit:L'autre solution (très utopique) serait de poser un troisième rail entre Guingamp et Paimpol et faire circuler du matériel VE.

Très, très utopique me semble t-il ! Car RFF ne fait rien pour favoriser les choses: ceux qui font rouler des matériels préservés sur voies SNCF en savent quelque chose. Alors arriver à faire installer un 3ème rail et pouvoir l'exploiter sans se demander ce que l'on va vous demander de plus à respecter demain matin !

Pour revenir sur les posts précédents il me semble que l'analyse de Fabien était très réaliste et je ne peux qu'approuver celle-ci, même si en tant qu'amateur l'on peut le regretter.

Bonne soirée.

Pierre

large a écrit:L'autre solution (très utopique) serait de poser un troisième rail entre Guingamp et Paimpol et faire circuler du matériel VE.

Ouais ben déjà que pour le CF du Vivarais la question du 3ème fil de rail est un sujet sensible.....

Idem pour la SABA, il a fallu batailler ferme juste pour qu'ils acceptent d'ouvrir une aiguille en gare de Luçay Sachant que l'évitement ne leur sert à rien et qu'il y a 3 trains par jour..... Vive RFF!

Quand on pense que la SNCF a été la première avec le Train Jaune et Artouste à faire des lignes touristiques.....

Bonjour,

Retour sur la MH.6 ÖBB et sa place dans le mondes complexe des locomotives articulées.

Beyer-Garrat a écrit:Je pense qu'elle dérive du tout premier type Vindobona un peu similaire au Mason ,essieux couplés et appui sur tender mais la Mh6 peut elle être considéré comme une articulée ? vaste débat

Je reviens la dessus car j'ai lu que la MH.6 est classée par certains comme type " Engerth " . Est-ce que notre grand Maitre peut nous en dire plus ?

Amicalement.

Pierre

PS: problème Monsieur PME: MH 6 sans espace entre MH et 6, est interprété comme M & un smiley désobligeant ??
Désolé pour ceux qui ont pu lire ce post qui n'avait plus aucun sens

Salut,
la Mh6 n'est PAS une Engerth, c'est une machine a tender d'appui!
Grosso modo c'est l'inverse: une Engerth a l'arrière de la machine qui s'appuie sur l'avant du tender ET les essieux de se dernier qui sont entrainés par le dernier essieu moteur de la machine, alors que les machines a tender d'appui ont le tender posé sur un bogie et qui étant déséquilibré vers l'avant s'appuie sur l'arrière de la machine par ses deux bras, que l'on voit bien sur les Mh/ Mv, (comme une brouette). Du reste sur certaines photos il semble que la machine va se "casser en deux" par cet effet d'appui.

Merci pour cette explication

Et bienvenue parmi nous