Suite de notre visite du 19 juin...
La traction vapeur y est représentée par cette 020 Decauville n°2, sœur des n°3 et 4 qui attendent patiemment dans l'atelier de pouvoir reprendre du service... L'état de cette n°2 a été jugé trop dégradé pour pouvoir espérer la remettre en service. Dans le musée, elle est très bien en compagnie du fourgon K3 venu du TPT.
... par la Couillet, première locomotive à vapeur à avoir circulé sur le CFTT et une charmante petite Decauville venue de Nouvelle Calédonie, mais qui devra se refaire une beauté pour figurer dignement au musée.
Le matériel remorqué est également bien représenté avec notamment ce fourgon Pershing qui avait été aménagé en wagon atelier qui voisine avec un tombereau à bords bas Clayton lui aussi impeccablement restauré et présenté chargé de caisses.
... ou ce wagon surbaissé venu d'Artouste.
... et quelques engins ferroviaires assez improbables comme cet vélo-rail à 3 roues qui a la particularité de faire appel pour sa propulsion à la fois aux jambes et aux bras de son conducteur...
... ce vélo-mine à 2 places : un qui pédale et le chef qui se fait transporter...
... et ce wagonnet à châssis en bois qui servait au transport des profilés dans une quincaillerie.
Le musée est desservi par une seule voie. Pour déplacer le matériel roulant sur les différentes voies du hall d'exposition, les membres de l'association on construit ce magnifique pont transbordeur à double écartement (50 et 60).
Une des voies de l'atelier est aussi à double écartement...
... la voie de 60 se prolonge sur quelques dizaines de mètres sur la voie principale et franchit le raccordement par une fausse aiguille (il n'y a pas de lame mobile pour la voie de 60).
Le CFTT a la chance de disposer d'une collection intéressante et variée, d'un beau bâtiment et d'une jolie ligne reprenant le parcours historique des Tramways du Tarn... mais ce merveilles ne peuvent être mises en valeur et exploitées autant qu'elles le mériteraient : à cause d'un souci sur le viaduc de l'Agout dont la décision de réparation traîne en longueur, la ligne ne peut toujours être exploitée que dans sa partie haute, au départ du Jardin des Martels... l'autre terminus, dans la plaine de Salles, est au milieu de nulle part... ce qui est beaucoup moins motivant, tant pour les voyageurs que pour les bénévoles, qu'une desserte partant de la gare de Saint Lieu comme aux débuts du touristique.
Du coup, l'association manque de passagers (payants, donc ressources financières...) mais aussi de bras pour l'exploitation, pour ouvrir le musée et guider les visiteurs... et pour terminer la muséographie, encore embryonnaire. Une situation dont on voit mal comment sortir tant que le viaduc sera impraticable
Le projet de vélo-rail semble "en bonne voie" et comme la formule a trouvé son public dans pas mal d'autres sites, espérons que cette nouvelle activité améliorera l'attractivité du CFTT.
Merci aux membres présents dimanche dernier pour leur accueil et tout particulièrement à notre guide de visite privée.