Les Forums de Passions Métrique et Etroite !!

Le fil sur la Petit Anjou a mis en lumières que plusieurs lignes de CF secondaires ont été partiellement maintenues après la fermeture du réseau départemental ou de la ligne principale.
Je souhaiterais remettre à la lumière ces lignes qui ont souvent survécus plusieurs décennies à la fermeture du "départemental".
A ce stade, je recense:

Tramways de la Sarthe: desserte des forges d'Antoigné
Petit Anjou: Saint jean de Linières-triage SNCF d'Angers
Tramways des 2 Sèvres: desserte des usines de Melle

Qui peut compléter la liste où fournir des informations sur ces tronçons?

Précisions : Pour le Petit Anjou il s'agit de Bécon-Les-Granits (carrières) aux Gaubourgs (triage SNCF), dont l'unique dépôt fût placé à St Jean-de-Linières, c'est à dire à peu près au milieu.

En compléments, quelques autres exemples dans l'hexagone... au hasard :
1° Sucrerie de Neuilly St Front : un tronçon de l'ancien réseau Sud de l'Aisne (CSA) fonctionna jusqu'au début des années soixante avec deux 030 T provenant du BA.
2° Usines de St Béron, un tronçon de l'ancien VSB, survivra à la suppression du "Tramway du Pont de Beauvoisin" sur quelques KM entre la gare de St Béron et une usine électro-métallurgique jusque dans les années 50...
3°Nangis à Jouy le Châtel de l'ancien SE de Seine et Marne, exploité à partir de 1950 jusqu'au 31 janvier 1965 pour le compte de la sucrerie, pour le trafic betteravier.
4° La section de Cusset au Malavaud, fut exploitée par les carrières après la fermeture de la ligne SE (ex CFC) vers Lavoine-Laprugne... cette section de 3 km a été mise en voie normale en 1963 et reste toujours en service...

A suivre...

Le réseau des forges de Guegnon, d'où provient la 030T Pinguely 101 du CFBS.

Les Forges de Gueugnon, c'était essentiellement des voies internes à l'entreprise et l'ancienne ligne CFD n'a jamais été utilisée par les forges, sauf peut être (et encore ?), quelques coupons voisinant le raccordement Forges/CFD...

Retour sur les lignes industrielles ex VFIL ou Tramways:

4° Les anciens "Tramways du Marqueterre (Quend-Plage, Fort-Mahon)" après l'abandon du réseau en 1932, avaient conservé quelques kilomètres de voie de 60, au départ de la gare de Quend (SNCF, ex Nord) pour un hangar Betteravier... pratiquement pas de document sur cette exploitation saisonnière liée à l'industrie agricole, sinon un abandon vers 1945, suite à la résiliation de la convention de la gare d'échange à Quend (SNCF).

5°"Tramways de Mulhouse" : pendant quelques années après la conversion totale du réseau en autobus et trolleybus, certaines sections furent maintenus, en traction Diesel, avec "trucks-porteurs" pour desservirent quelques usines, puis tout disparu.

6° "Dessertes d'usines en Banlieue de Reims" : après la suppression des dernières lignes du CBR, vers 1948, des voies métriques avaient été maintenu pour des dessertes industrielles, l'établissement d'un raccordement en voie normale, entraina l'abandon de ces ultimes voies étroites dès 1953...

D'autres exemples d'anciennes sections de lignes en voies étroites, mises à quatre (ou trois !) rails, un temps ou convertis directement en voie normale, maintenus pour des trafics à caractères industriels ou agricole sont très nombreux, ce sera une liste assez longue et même parfois : passionnante à examiner...

Bonsoir

Voyons si celle-ci peut compter :

La desserte de l'usine de Chedde ( Haute-Savoie ) * . D'abord en voie métrique du Fayet à Chedde avec transport des wagons à voie standard sur des trucks-porteurs et transformation de trois wagons plats ELf N°505 à 507 en tracteurs avec ajout par véhicule :

- D'un compresseur d'air ;
- D'une cabine de conduite ;
- d'un double système de tamponnement ;
- d'un lest de 8 tonnes .

Fosses de chargement/déchargement des wagons standards sur truks porteurs métriques au Fayet et à Chedde ( usine ) où le réseau interne était en voie standard . Fonctionna de la sorte de 1911 à 1956 , trafic de 6 à 7 navettes facultatives/jour avec :

- 55000 T d'arrivage en produits de base ( minerais , combustibles ) ;
- 20000 T d'expédition en produits finis ( produits chimiques , métallurgiques finis ) par an .

L'usine terminait sa desserte interne par des tracteurs électriques alimentés par une ligne trolley et une locomotive à vapeur sans foyer . A partir de 1956 , une voie standard imbriquée et décalée à la voie métrique ( pour dégager le gabarit dû au 3e rail d'alimentation ) fût posée sur la plate-forme avec modification d'ouvrages d'art , la desserte fût confiée à des locomotives à vapeur en VN puis diesel . La voie standard fût déposée il y a environ trois ans ( voir http://www.lavoixdumtblancexpress.blog4ever.com/ ) , précédent les grands travaux de régénération de la ligne du Mont-Blanc Express et la construction du grand pont de Passy .

* D'après infos : Les trains du Mont-Blanc , premier volume , " Le Chemin de fer de St Gervais Le Fayet à Chamonix et à la frontière suisse " aux Editions du Cabri .

Bonjour
Dans cette rubrique je vous signale la section Montcornet (Aisne) ligne de Laon à Liart, rachetée par la sucrerie de Montcornet, jusqu'à Sissonne.
Ligne exploitée jusqu'au 31 décembre 1946 par la Compagnie des chemins de fer départementaux à voie étroite des Ardennes de Montcornet à Dizy le Gros et à Saint Erme.(C.A.)
Longueur rachetée environ 34 Km
Approvisionnement en betteraves de la sucrerie de Montcornet et expéditions de pulpes en retour
La section Montcornet SNCF jusqu'à la sucrerie était à 4 files de rails permettant des échanges sans transbordement avec le grand réseau et avec la ligne Montcornet - Marle à voie normale. (betteraves, pulpes, charbon, sucre et produits divers)
Traction vapeur par locomotives ex C.A. puis introduction progressive de 3 locotracteurs MOYSE à voie métrique.

Merci CA-CBR-TEMS pour l'info! Jusqu'à quand la desserte de la sucrerie s'est-elle fait par rail. Il y a encore des rails en-travers de la rue Clémenceau, mais il ne "semblent" plus utilisés.

Montcornet.
- La cour de la gare SNCF, le seul tronçon en 4 files de rails survivant.


- A gauche, l'ancienne plateforme de voie, vers la sucrerie, aujourd'hui déferrée.

A l'arrière-plan, les installations de la Régie des Transports de l'Aisne, aujourd'hui un dépôt d'autocar, autrefois Christian Schnabel et Herman Gijsbert ("sur les rails d'autrefois", p. 125) y photographièrent les pittoresques 120T Cockerill.

- Prés du char commémorant la bataille de Montcornet en 1940, le PN en direction de la sucrerie.


Et aujourd'hui, plus de sucrerie...

Pour en savoir plus :
http://passiondestrains.free.fr/page45.html

Sur la première photo: pas 4 files de rails mais voie normale avec contrerails...

C'est juste M. Monplaisir!
C'est ce qu'on appelle de la pose Marsillon. Pour noyer une voie ferrée en chaussée, soit on met du rail à gorge (Broca) ou un contre-rail système Marsillon...

La ligne Cusset – Lavoigne-Laprune des Chemins de fer du Centre a été fermée le 30 juin 1950, mais quelques km de voie entre Cusset et la carrière des Malavaux ont subsistés jusqu'en 1963 avec traction vapeur par d'anciennes locomotives de la Société générale des chemins de fer économiques, par ex. la 130T 3602 sexagénaire.

La ligne des Voies Ferrées du Dauphiné entre Jarrie et Vizille fermait en 1939 mais le trafic marchandises se poursuivit jusqu'en 1964, avec troisième rail pour les trains SNCF dès 1949. Les rails VN sont toujours sur place aujourd'hui mais en mauvais état.

Pour Vizille...
J'y suis passé l'an dernier en aout. Bien que la voie y soit encore, elle est dans la végetation, donc abandonnée. Quant à la gare ex VFD de Vizille je n'ai pas eu le temps d'y aller. Disons qu'avec le pont l'accés d'où je venais n'était pas pratique et vu l'heure tardive, j'avais abandonné...