Les Forums de Passions Métrique et Etroite !!

Merci pour les compléments d'infos.
Mais celle conservée à l'AMTUIR, c'est bien une de 2e génération ?

La motrice nantaise n° 22 conservée par l'AMTUIR à Chelles date de 1879 et appartient donc à la première génération.

Sur cette CPA prise devant la cathédrale de Nantes, il me semble que l'on distingue des tramways Mékarski des deux générations.

TN_Mékarski
242TE66

Très bonnes précisions concernant les automotrices MEKARSKI. Il était bon de rappeler que celle préservée par l'AMTUIR était du premier type, qui d'ailleurs ne fut utilisé qu'exclusivement à Nantes.
Par le passé, certaines revues avaient mentionné que : "du matériel Nantais, MEKARSKI," aurait terminé sa carrière sur les tramways de La Rochelle, ce qui était techniquement difficile et, déjà vu la différence d'écartements des voies, entre les deux réseaux, imposer de grosses modifications techniques !
J. Robert, président de l'AMTUIR (aujourd'hui décédé), en son temps, nous avait lui, déduit, que sur La Rochelle, si matériel Nantais MEKARSKI aurait été transféré, il se serait agit de remorques ou, d'automotrices convertis en remorques, après dépose de tout l'appareillage moteur (NB : comme cela se fut également, réalisé sur Nantes après électrification des TN) et, bien entendu, à la Rochelle : mise en voie métrique du train de roulement...Un mystère, toujours discutable, toutefois !

Quelques CPA des tramways Mékarski de Nantes dans les articles Wikipedia:

Tramways Mékarski

TN Nantes

Et la belle collection de Philippe Saint-Marc:

CPA Nantes
242TE66

Le tramway de Nantes en "chromo" :



Ramon

Il y a quelques années une de ces boites de biscuits LU représentant le tram de Nantes s'est vendue près de 1500€ aux enchères .

J'ai même trouvé une vente à 4000 € !
https://www.osenat.com/lot/111505/14394564
Et à côté de cela, la même boîte à 600 €, ce qui est déjà pas mal vu qu'elle est vide .
https://www.lesanciennes.com/annonce/lo ... fcat=minia
...mais avec accessoires.

Bonjour,
j'ai adoré cette présentation mêlant vues aériennes, photos et plans. Merci beaucoup !
Il faudra repenser à sortir tout cela si mes pas me mènent à nouveau à La Rochelle...

Sinon, pour 8 € ...



https://www.befr.ebay.be/itm/2042657592 ... R_CnyKPhYQ

rms olympic a écrit:....
J. Robert, président de l'AMTUIR (aujourd'hui décédé), en son temps, nous avait lui, déduit, que sur La Rochelle, si matériel Nantais MEKARSKI aurait été transféré, il se serait agit de remorques ou, d'automotrices convertis en remorques, après dépose de tout l'appareillage moteur (NB : comme cela se fut également, réalisé sur Nantes après électrification des TN) et, bien entendu, à la Rochelle : mise en voie métrique du train de roulement...Un mystère, toujours discutable, toutefois !

Le transfert de remorques, après transformation d'ancienne motrices, me parait très peu probale. Le parc de remorques Mékarski nantais fut utilisé jusque dans les années 30, voir jusqu'en 1945 pour certaines d'entre elles (utilisation spéciale) et elles étaient toutes issues des 72 motrices de deuxième génération. 36 remorques furent ainsi réalisées. Le fait que le parc ainsi constitué soit numériquement la moitié du parc d'origine n'est pas un hasard, il fallait canabaliser le double d'élément en ce qui concerne les essieux porteurs et les ballustrades de plateforme d'extrémité manquants sur le châssis d'origine.

Ce qui me paraît difficile et peu rentable, c'est le passage de la voie normale à la voie métrique : il ne suffit pas de faire glisser les roues sur les axes, façon bogie Halling , il faut aussi modifier l'emplacement des flancs de châssis.
Et là, j'imagine que c'est un sacré travail.

Dans le livre "La Rochelle au temps du Tramway" de Yves Le Dret l'on cite la motrice nantaise modifiée à l'écartement métrique.
Il faut savoir que les tramways Mekarski présentaient sensiblement la même largueur qu'ils soient en VN ou Vm.
Dans ce cas il y a fort à parier que l'on ne touche ni au châssis, ni au flancs qui sont les éléments de structures portantes dans une telle conversion.

Dans les motrices nantaises les réserves d'air sont stockées dans des bonbonnes cylindriques disposées transversallement au châssis (sur les derniers modèles parisiens le montage était longitudinal) si bien qu'il y avait 2 tailles de réservoirs, ceux qui s'inséraient à l'intérieur du châssis plus grands, et ceux qui s'inséraient entre les faces internes des roues d'essieux plus petits. Il a suffit alors de changer les essieux au bon écartement et modifier (voir supprimer) les petits réservoirs.

Je pense pas que cette motrice ait eu une grande carrière sur le réseau Rochellais, c'était un produit d'appel pour décider les idilles Rochellais du bien fondé de la solution de M.Meskarski. Pour tout dire je doute même de l'existance de cette 9ième motrice !!!

Une petite comparaison avec le tramway de Cusset - Vichy, il semble que les châssis arrivaient en kit dans l'Allier.
PL .

Comme très souvent à l'époque la partie caisse étaient construite en bois tolé par des sociétés spécialisés dans les carrosseries (comme pour les premiers autorails De Dion où les premiers autobus) qui réalisait l'amenagement intérieur au gré des souhaits du client.
Sur le cliché fourni par diabolo l'on voit que la partie acier sortie d'usine et surement fonctionnelle dans l'état.

Attendez, les gars, dans la vraie vie 'faut bien rapprocher les boîtes d'essieux pour passer de la VN à la VM, donc déplacer les flancs ?
Ou alors on fait justement comme en miniature, on glisse les roues, et les axes restent les mêmes ...
Les boîtes d'essieux seraient donc franchement décollées des roues, mais bon, mécaniquement rien de rédhibitoire.
Je me suis déjà posé la question concernant les locotracteurs livrables en plusieurs écartements.