MS61 a écrit:chapelon a écrit:MS61 a écrit:Bonsoir,
Les deux wagons sont bien arrivés et si le transport a mis du temps, c'est pour des raisons logistiques.
Bien à vous
Il y a déjà 50 wagons qui pourrissent sur les voies de garage à la SABA, cela en fera 2 de plus !
Bonsoir à tous,
Je vois que certains ont des comptes à régler avec la SABA, personnellement je ne pense pas que ce soit constructif de réagir de la sorte.
Mais bon, ce n'est pas grave.
Toutefois je ne suis pas sûr pour les 50 wagons, le nombre me parait élevé.
Bien à vous
Il ne s'agit pas de règlement de compte, mais d'un constat de fait ...
La SABA est en perte de vitesse, moins d'adhérents, moins de bénévoles, moins de voyageurs...
La survit de l'association est menacé et ce n'est pas en rajoutant 11 km de ligne jusqu'à Valençay que cela ira mieux !
Les 27 km actuel sont déjà de trop alors porter la ligne à 38 km , on va refaire le coup du Velay !... (déferrer la voie).
Le propriétaire actuel de la ligne est un syndicat de petites communes et n'a aucun budget de fonctionnement.
La SABA ne fait pas de pub...
Elle ne souhaite pas en faire !
Ils ont peur d'avoir trop de clients...
Retour presque par inadvertance sur PME.
J'avais pris la décision de ne plus poster sur PME, mais vu la tournure prise par ce post sur un sujet que j'affectionne particulièrement, je mets ma promesse entre parenthèse, à titre provisoire.
Si ce n'est pas un règlement de compte, ben... la tournure du post est ambigüe... A minima
Ça tombe bien, les adversaires du rail, si prompt à ne pas faire dans la subtilité, sont friands justement de ces petites dissensions pour enfoncer des coins dans ce qui devrait rester monolithique.
Pour avancer et rester dans le pragmatisme nécessaire, il y a quand même quelques solutions qui peuvent raisonnablement s'envisager.
"Faire la pub" expression un peu datée et restreinte, peut aussi être un cas pratique de mise en situation professionnelle pour une des très nombreuses écoles de commerces si habiles à former des marchands de moutarde ou d'extincteurs performants. Mais qui aspirent peut-être à faire quelque chose de plus valorisant... et pourraient être encore plus performants !
Par exemple.
Il y a aussi des universités qui forment de futurs professionnels qui vont être précieux dans les années à venir, pour enfin établir la liaison fructueuse entre le bizeness et les passions, chacun dans son champ de compétences, et chacun parfaitement complémentaire à l'autre. Ce sont les universités qui forment sur l'ingéniérie touristique, la gestion de patrimoine, les métiers connexes au monde du tourisme culturel. En clair, des gens qui ne sont pas forcément orientés vers le combo short / sandales / seau de popcorn / promène couillons et lunettes noires, mais plutôt vers la pratique de l'échange et de l'apport culturel avec bénéfices croisés pour les participants et les accueillants.
Il y en a une à Clermont Ferrand, par exemple, et qui fait de l'excellent travail, avec des diplômés au parcours et à la motivation remarquables.
Il serait temps d'utiliser les outils de 2016 enfin à disposition, et pas forcément exorbitants, qui permettraient aussi à des jeunes d'avoir un avenir professionnel... C'est un objectif plutôt enthousiasmant, pour des personnalités soucieuses de transmission, hein ?
Pareil pour le public recherché : les visiteurs ne sont pas forcément tous des bourrins à promener pas trop longtemps, dès fois que ça les fatigue et qu'ils aient envie de passer à autre chose. Et ils ne sont pas uniquement consommateurs de produits au rabais ni d'esthétiques approximatives. Il suffit de voir les résultats des Journées du Patrimoine et des Nuits des Musées pour s'en douter.
Pour rester collé à l'époque, le produit, c'est la SABA. Et il n'est pas rangé dans le tiroir du bas, mais dans celui du milieu... et peut-être même dans le tiroir fermant à clef du haut de la commode.
J'ai un immense respect pour le travail effectué par cette équipe de bénévoles, qui arrivent malgré l'adversité au résultat visible par tous aujourd'hui.
Leur patrimoine est exceptionnel, dans un état de conservation et d'entretien remarquable, et pour une fois, l'exploitation "touristique" n'a pas conduit à aseptiser l'ambiance et l'esthétique ferroviaire des secondaires, si fragiles, qui avaient perduré jusque là ; rien n'a rompu l'équilibre, les emprises des gares sont dans leur jus, les bâtiments sont dans leur esthétique, les matériels roulants sont également dans le juste équilibre entre le ripoliné angoissant façon trains suisses ou british heritage, et le presque défraîchi / passé qui a quand même constitué l'essentiel de l'ambiance de ces lignes "secondaires".
Tout ceci est transmis quasiment intact aux visiteurs. Et c'est une ambiance qui de mon point de vue, traduit parfaitement ce qu'était le Blanc-Argent à un moment donné de son histoire ; de notre histoire.
Ce patrimoine, les visiteurs / connaisseurs / amateurs (par le plus grand des hasards ?) peuvent le découvrir maintenant en immersion ; soit autrement qu'à travers des photos ou des vidéos, aussi belles soient elles, mais qui sont dans l'incapacité physique de transmettre l'essentiel : la variation des lumières sur le matériel en mouvement, les bruits, les sons, les odeurs, la vapeur, le charbon, ou l'odeur du combo huile / gasoil, le bruit des rails, l'impact du train dans le paysage et lors du passage dans une gare, etc...
A mon grand regret, mais c'est cette atmosphère qui existait jusqu'à la reprise du Vivarais par d'autres sensibilités, et la mise en place d'une ambiance bien propre (avec par exemple des quais accessibles aux PMR, mais esthétiquement aussi proches de la réalité historique du Vivarais que les quais de la gare routière de Valence avec ses bordurettes de trottoirs en béton... et qui permettront peut-être de préserver du matériel pour une durée que j'espère longue).
Et c'est cette atmosphère et cette esthétique non pas désuète, mais représentative, qui est à faire découvrir, partager, apprécier...https://www.google.fr/maps/@47.0140952, ... 312!8i6656