Les Forums de Passions Métrique et Etroite !!

Euuuh, du coup, j'avais tout faux pour la vue aérienne ?
viewtopic.php?f=2&t=11532&start=30#p506892

Patrick, je te confirme que la vue aérienne que tu as indiqué, correspond bien à l'ancien BV dont l'emplacement est devenu un grand parking : https://www.google.fr/maps/@48.579278,1.2409746,3a,75y,40.24h,84.6t/data=!3m6!1e1!3m4!1s2pctPNeo0Bem9XYeeEgV1Q!2e0!7i16384!8i8192?entry=ttu

rms olympic a écrit:Je ne connaissais pas cet ouvrage, mais, où est il, encore possible d'un acquérir un exemplaire. Bien que, ayant quitté la région depuis plus de 45 ans et, que j'y revienne, occasionnellement, de temps en temps, je reste toujours attentif à son actualité !

Oui, il est disponible chez Comptoir SPE
qui est plus une librairie automobile
171 rue de la convention
75015 PARIS
01 45 67 63 03

JP28 a écrit:Patrick, je te confirme que la vue aérienne que tu as indiqué, correspond bien à l'ancien BV dont l'emplacement est devenu un grand parking : https://www.google.fr/maps/@48.579278,1.2409746,3a,75y,40.24h,84.6t/data=!3m6!1e1!3m4!1s2pctPNeo0Bem9XYeeEgV1Q!2e0!7i16384!8i8192?entry=ttu

Merci, donc je vais pouvoir continuer à suivre sur Gougueule, vu que je ne suis pas vraiment du quartier.
Quoiqu'en allant à RailExpo tous les ans depuis Rochefort, je prends la RN 10 et il me semble avoir vu des bâtiments "suspects" .

sirius18 a écrit:Une correspondance à Angerville avec le TPT?

A ma connaissance, ni le TPT (qui aboutissait à Toury, à 14 km au sud d'Angerville), ni les lignes sucrières qui lui étaient rattachées ne desservaient Angerville. Dans cette localité, la gare terminus des TEL était située en face de celle du P.O, sur la grande ligne de Paris-Austerlitz à Bordeaux-Saint-Jean.
242TE66

Merci! Il y avait donc bien une erreur.

Par contre, sur la ligne de Chartres à Angerville, il y avait une râperie, embranchée aux TEL et, elle, dépendait de la Sucrerie de Toury (même direction administrative). Cette râperie entrainait, pour les TEL, un trafic betteravier automnale assez conséquent et, de plus, par transbordements à Angerville-PO, cette ligne TEL, de Angerville à Chartres, particulièrement de Angerville à Baudreville, voir même Sours, un trafic betteravier loin d'être négligeable et qui, permis à cette ligne de survivre, uniquement marchandises depuis 1932/33, jusqu'au 31 décembre 1935 ! - A noter que, un projet, assez avancé, de céder une partie de la ligne (Angerville à Baudreville, voir éventuellement Sours) à la Sucrerie de Toury fut proposé, mais finalement resta sans suite.

Pour mieux comprendre Châteauneuf, il faut assembler plusieurs photos de la mission IGN de 1948

Et se rappeler que la création de la nouvelle gare a nécessité l'ouverture d'une nouvelle rue !
A cette occasion, l'arrêt de la place St-Clair, qui permettait d'amener les voyageurs au centre-ville, a été abandonné.

Ah, merci : c'est ce que je n'arrivais pas à comprendre sur la vue dont je n'ai passé qu'un extrait, juste la nouvelle gare.
D'où ma question de l'époque.

Superbe et très intéressant document sur cette prolongation, du tramway de St Sauveur, vers Digny et La Loupe ! - Bien que j'avais pas mal fouillé les archives départementales, vers 1969/1970 (NB : mais pas celles des "Ponts et Chaussées"), je n'avais jamais vu ce document relatif à la construction du tramway, liée au percement d'une route plus directe vers La Loupe.

Concernant le terminus urbain, initiale : "Place St Clair" et, d'après quelques horaires des années 20, de la ligne de St Sauveur à Châteauneuf, il était seulement mentionné, outre la halte de Bigeonnette (mi-chemin), la gare de Châteauneuf-Calvaire et un terminus "Rue Lemoult" (jadis "arrêt facultatif" avant la guerre) et la desserte vers Place St Clair, paraissant, elle, définitivement abandonnée, probablement lors de la suspension du tramway, avec déclaration de guerre et, sans doutes, jamais reprise lors de la remise en marche du tramway de St Sauveur à Châteauneuf, par la suite ?

Merci Chef de Gare pour ces nouveaux éléments Recherches et découvertes passionnantes
Une question qui a peu de rapport avec la ligne de tramways : on voit en bas à gauche de la vue aérienne, un bâtiment (sorte de halle) en retrait de la voie qui prend un virage. Il existe toujours mais, je ne sais pas ce que c'était ? Petit détails, les fossés qui ont disparus sont référencés sur le plan. Par contre, les voies sont bien détaillées.

Je pense que devait être un atelier de réparation engins agricoles, voir peut être, déjà à l'époque, un grand garage-atelier automobile/Poids Lourds ?

A noter que, dans les années 50, il existait, sur le terrain de cette gare, perpendiculaire aux anciennes voies, une grande remise, en bois, destinée à abriter un autobus standard (NB : vers cette époque, c'était généralement un "Chausson" de la SGTD/Courriers Beaucerons), qui, sauf erreur, subsista encore dans les années 60 : la remise des TEL, étant, de toute façon, trop étroite en largeur pour abriter un autobus standard, mais convenait pour une automotrice Renault RS, voir, exceptionnellement, une vapeur 030.T, au gabarit de, tout au plus : 2,30m, en largeur !

Par ailleurs, si des témoins de la démolition de cette remise d'automotrices, pouvaient se manifester, je reste très intéressé de connaitre, qui, était l'étrange engin, sur rails, que j'avais aperçu tout enfant (fin des années 50), à travers le portail...peut être, la carcasse, plus moins démontée, d'une automotrice Renault "RS", qui avait servi de Draisine pour le démontage des voies en 1937 et 1938, ex Marne ? - A noter que la "NX", à Châteauneuf dès 1933, elle, ayant été cédée aux CdN dès mars 1937 ?

Pour informations, sur les autres VFIL ou tramways sur route en Eure et Loir, en plus des TEL, il y eut, trois autres exploitations :
-"La ligne de Châteaudun à Charray (limite départementale) et Oucques", des TELC, électrifiée, qui parcourait environ 15 km en Eure et Loir, sur ses 33 km complets. Ouverte tardivement (juin 1921), mais suspendu, hélas prématurément, dès le 1er janvier 1934.
Cette ligne, vu son parcourt notable en E & L, faisait, également, l'objet d'interventions directes de l'ingénieur du contrôle de Chartres qui, d'ailleurs, notait : un matériel roulant propre, rapide et confortable, son exploitation ne donnait lieu à aucune remarque importante. Avec, deux allers et retours par jour (plus quelques rares trains de foires), elle répond bien aux transports locaux...Il semble bien que, contrairement aux lignes TELC du secteur de Blois, son exploitation fut sensiblement meilleur sur Oucques-Châteaudun, avec très peu d'incidents électriques ou, autres ! -
Son matériel roulant comportait : trois grandes automotrices à bogies fonctionnant en courant monophasé haute tension - 25 périodes et prise de courant par Pantographe; Une locomotive à vapeur des TELC, semble avoir été maintenu sur place pour réserve et trains de travaux ; outre des grandes voitures à bogies, le parc comportait divers wagons de marchandises. Son tracé, souvent le long des routes, était en accotement soigné (NB : qui resta très longtemps bien visible après la suppression !) ou même plusieurs plateformes indépendantes.

- La ligne de "Mortagne au Perche à Longny au Perche et La Loupe", avait également quelques KM en Eure et loir et deux stations (Fontaine-Simon et Meaucé), en plus du terminus de La Loupe, elle fut reliée (très peu de temps) à la ligne TEL venant de Châteauneuf, mais des échanges de trafics sans doutes très faibles ! Ouverte en 1912, elle fut arrêtée aux voyageurs vers 1934, puis totalement peu après. Exploitation par trains à vapeur et deux autorails à essence à partir de 1925.

- Enfin, la ligne, en voie de 0,60 m du TPT, sur son parcourt terminal (environ 3 km ) avant Toury, son terminus, traversait l'Eure et Loir, mais c'était un trajet très court avec seulement, une ou deux haltes sur le département d'Eure et Loir ! - Elle fut fermée aux voyageurs en juin 1952 et, aux marchandises (NB : essentiellement liés aux betteraves et pulpes) fin 1964. A partir des années 1920, l'essentiel du trafic des voyageurs fut assuré par autorails, mais celui des marchandises restant exclusivement "en vapeur" !
Il faut noter que unique ligne départementale en voie de 60, elle fut la première voie étroite en Eure et Loir (malgré sa faible longueur terminale), la seule en voie de 60 et, la seule qui subsista après 1937 et passa largement la durée de vie des autres VFIL du département !