C'est du BILLARD

[YVES]

Une petite extension à venir pour les A150 D 3 et A150 D 5 des CSNE/CFS et ses quelques cousins de nos chers secondaires à voie normale ?

N'ayant pratiquement aucune documentation sur la partie en voie normale, cela me paraît difficile.

Des Billard VN, il n'y en a pas eut tant que ça... C'est sans doute réalisable avec une "double-traction" contributive chef de gare + DUFI.

[chef de gare]

Moi qui pensais être sur le forum pme

[PME]

Cet avis n'engage que Yves !

[chef de gare]

Revenons un peu sur la VM, avec ce cliché des premières productions Billard.
Heureusement le profil en long des lignes n'était pas trop ardu !

[YVES]

Chef de gare, tu sembles t'interesser particulièrement aux premiers Billard du NGL.
Il y a quelques documents intéressant aux archives du monde travail à Roubaix.

[chef de gare]

Je connais, c'est de là que proviennent les informations sur la livraison et la mise en service de ceux de l'EFC.
Je n'avais pas déniché grand chose sur ceux du NGL par contre.

[rms olympic]

Ces autorails Billard, relativement primitifs (NB : unidirectionnels et avec capot moteur extérieur), avaient, par contre, été équipés, dès l'origine, d'un moteur Diesel de 50 cv, alors que, à cette même époque (1932/1933) : De Dion (avec les "ML" et "MZ") ou, Verney (avec les Autorails, dit modernes et à cabine avancée, construits dans les Ardennes), par exemple, restaient encore fidèles, le plus souvent, au "Moteur à essence" !

[chef de gare]

Billard a dû considérer que le Diesel représentait l'avenir, à une date où les premiers moteurs compacts pour poids lourds venaient tout juste de sortir.

Ils semblent avoir eu la chance d'employer un modèle à peu près fiable, ce qui ne fut pas le cas de Jean Laborie qui tenta une adaptation sur un autorail Remault.

Billard eut moins de chance par la suite avec CLM...

[rms olympic]

Oui, tous les moteurs Diesel, employés dans les années trente ne furent pas toujours des réussites, comme les défauts des CLM qui, eux furent tous remplacés, par la suite, par d'autres constructeurs de moteurs, plus fiables : Renault, Willème, Saurer, Panhard et, quelques autres, bien plus robustes, pour ne pas dire...increvables !

[dufi78]

Billard a dû considérer que le Diesel représentait l'avenir, à une date où les premiers moteurs compacts pour poids lourds venaient tout juste de sortir.

Les moteurs à essence ont été interdits en traction ferroviaire assez vite (une fois que les diesel ont été fiabilisés...), en raison des risques importants d'incendie qu'ils comportaient ; l'essence étant plus inflammable, notamment lorsqu'une durite d'alimentation fuyait sur un moteur chaud.
Je ne sais plus à quelle date, cela s'est appliqué, mais il me semble entre les deux guerres. Si un expert peut compléter...

[chef de gare]

Ce serait étonnant car des vieux De Dion ont roulé à l'essence après la IIGM (dans le Doubs notamment, mais ailleurs aussi).

La bascule vers le Diesel était portée par le coût moindre du carburant et la puissance développée par rapport à la consommatoon kilométrique.

[chef de gare]

Revenons à des considérations plus billardesques !

Pour les A135D de l'Indre-et-Loire, je n'ai pas de cliché pris sur le réseau libre de droits.
Mais j'ai en stock l'arrivée des 501 et 502 à Rotterdam en 1952, fin avril ou début mai, en piteux état.
Il faut dire qu'ils étaient restés garés durant plus de deux ans avant de trouver un acquéreur !

[chef de gare]

En parlant de mauvais état, cet A80D des Charentes et Deux-Sèvres a connu une rencontre fortuite à un PN peu de temps avant cette photo.
La ligne au départ d'Angoulême va fermer moins d'un an plus tard.
Pour devancer le lapin, la vue est prise dans l'ancienne gare des Economiques, qui avait été récupérée par les CFD.

[chef de gare]

Et pour terminer la séquence nostalgie du jour, partons en Seine-et-Marne.
L'autorail A80D 801, qui était précédemment en location sur le réseau de l'Yonne affermé aux CFD, vient d'arriver quelques mois plus tôt au dépôt d'Egreville.
Il est vu sur la place devant la gare SNCF de Montereau.
Il sera transféré sur le réseau CFD Yonne quelques mois plus tard.

[chef de gare]

Et fait assez rare, on peut suivre l'évolution du 801 après son retour en Seine-et-Marne en 1947
Bon, entre 1947 et le début des années 1950 on ne le voit guère, et peut-être a-t-il dû passer en révision avant de reprendre du service !

Tout d'abord dans une gare non identifiée. On peut remarquer qu'il a perdu un 8 en laiton d'un côté.

Deux ans plus tard à Egreville, au moment du plein, mais toujours sans chiffre 8.

On ajoute deux an de plus, au même endroit, mais après une rencontre inopinée à un PN. La peinture n'a pas encore été refaite.

Puis le jour de la fermeture, sagement garé à Egreville, avec sa nouvelle livrée.

Et pour finir, une vue couleur prise entre 1956 et 1959, car l'on voit bien les restes de tôle froissée à l'arrière.
La ceinture bleue est bien visible. Le reste d'un pot de peinture prévu pour le 705 ?