Compagnie du BLANC - ARGENT

[La bête de Calvi]

La séquence "Nostalgie" du lundi soir.
Le 04 mai 1997, l'autorail De Dion X.205 est en route pour Valençay et Luçay-le-Mâle, avec un groupe de passionnés à son bord.
Il arrive ici au premier passage à niveau bordant la halte des Quatre Roues, entre Romorantin et Pruniers.
Ce site est aujourd'hui métamorphosé, l'arrière-plan de la photo étant barré par le remblai et le pont de l'autoroute A85 ...

Photo Olivier Simonin

[La bête de Calvi]

La séquence "Nostalgie" du lundi soir.
Plongée dans le passé du BA, à une époque transitoire. Nous voici en 1951, en gare de Romorantin-Lanthenay, dont le quai central est est encore paré de sa marquise.
Au droit de celle-ci, stationne l'autorail Verney SCF X.222, tout fraîchment mis en service, et dont le personnel observe la 030T n°24 (Blanc-Misseron 1901) manoeuvrer pour faire son plein d'eau.
Si la grue à eau, elle, existe toujours en 2024, le carré voisin a lui aussi disparu.

Photo Yves Broncard

[monplaisir]

[pelican]

[La bête de Calvi]

La séquence "Nostalgie" du lundi soir, reportée à ce mardi (il en sera de même en semaine prochaine).

Par une belle journée d'août 1970, un De Dion OC2 stationne en gare de Buzançais, attendant son prochain service vers Valençay et Romorantin.
Les gros phares boules permettent d'identifier le X.202, dont les optiques sont plus grandes que celles de ses jumeaux.

Photo Henri Tenoux

[pelican]

[La bête de Calvi]

La séquence "Nostalgie", qui reviendra au lundi la semaine prochaine.

En 1951, un train marque l'arrêt en gare de La Ferté-Imbault, alors qu'il assure une marche vers Salbris.
La rame est formée de deux autorails MZ jumelés, et d'une remorque RZ en queue (matériel de 1934, ex-Tramways de l'Ain).
Il est à noter que le BA jumelait régulièrement les De Dion MZ, entre-eux (ou avec un JM de même constructeur), la plupart du temps "cul à cul" afin d'éviter les fastidieuses manoeuvres de tournage au vérin de ces engins unidirectionnels.

Photos Pierre Laurent

[Storm]

La RZ, j'aimerais bien en avoir les plans, elles ont été reconstruites je crois (recarossage) après leur arrivée des TA

[rms olympic]

Sauf erreur, ce furent les trois De Dion, type JM, ex tramways du Loiret, qui, eux furent reconstruits par le BA : re carrossage, avec inclusion, désormais du moteur dans la caisse, sensiblement plus moderne que les divers "JM. De Dion" !

[Storm]

Oui, ceux là sont connu et JP en parle mais pour les remorques... Je n'ai pas mes docs mais je crois que dans l'un des 2 livres (le premier je crois) il en est fait mention

[pelican]

Cul à cul ... il fallait 2 mécanos ???

[Patrick ze rabbit Deludin]

Meuh non.
Seule l'une des automotrices a le moteur en route, celle qui tracte : l'autre n'est qu'en remorque.
Arrivé au bout du parcours, on inverse.
Comme un autorail, quoi.
Enfin c'est comme ça que je vois la chose.
Par contre, si ma remorque n'est pas entre les 2, y'a comme un problème ...

[Storm]

Tu remets en tête mais effectivement ils pourraient s’en passer Par contre, La Bête de Calvi parle de jumelage, si je ne me buse, dans ce cas un conducteur contrôle les 2 engins reliés entre eux par câblots et la remorque entre les 2 pourrait interdire ce fonctionnement si elle n’est pas équipée de la ligne qui va bien

[Frank D]

dans ce cas un conducteur contrôle les 2 engins reliés entre eux par câblots

Eh bien non justement . Dans ce cas là on parle d'UM (unités multiples). Le vrai jumelage implique un conducteur dans chaque autorail, ils se coordonnent généralement par signaux sonores.
Le jumelage était appliqué avec les autorails à transmission mécanique car dans ce cas, l'UM était bien évidemment impossible contrairement aux autorails à commandes hydrauliques.
La conduite en jumelage devait être "tout un art" et demander une certaine dextérité au conducteur de derrière !

Dans le cas de la photo en question, Patrick à raison, seul l'autorail de tête tracte. Ces DeDion archaïques ont certainement une transmission de camion avec une seule vitesse en marche arrière ce qui rend le jumelage "tête bêche" impossible ( ce qui n'était pas le cas de certains autorails de la SNCF comme les FNC ou les X 5500 qui pouvaient être jumelés dans n'importe quel sens)
Arrivé au terminus, l'ensemble des deux autorails n'avait qu'à se remettre en tête de la vraie remorque ce qui n'était pas trop compliqué en soi.

[Patrick ze rabbit Deludin]

Ah ben, moi qui n'y connais rien en conduite d'autorails, je n'ai pas dit de lapineries !
Étonnant ...

Effectivement, il y a des chances pour que les boîtes de vitesses proviennent du monde des camions, comme les moteurs.
Je ne pense pas que les camions qui avaient le choix pour "courte" ou "longue" sur les rapports avant -la célèbre "tricoteuse"- l'aient eu sur la marche arrière.
De toute façon, les vitesses avant/arrière n'auraient pu se coordonner.