Les Forums de Passions Métrique et Etroite !!

Pour répondre a Yves sur le pourquoi du comment (choix d'un réseau électrifié) la décision fut conjointe ,politique et technique .Le profil de ce réseau était très accidenté et la traction vapeur impossible sans multiplier les ouvrages d'art (en quittant le bords des routes) ce que le département ne pouvait supporter financièrement.

La seule section qui aurait pu être utilisée en traction vapeur avec un profil acceptable étant Limoges , Aix-sur-Vienne
.

chouettes photos !!
et explication imparable !

Merci pour la carte 3DMétrique. Là je comprends mieux la topographie des lieux.
Encore une petite question, lorsque l'on regarde tes photos, immédiatement sur la gauche du BV d'Eymoutier, on remarque un remise. Qu'est-ce que c'est ? Un bâtiment des CDHV ? Un ajout postérieur, style garage ???

Merci aussi pour toutes les explications. Je découvre un réseau départemental vraiment atypique, avec des choix technologiques d'avant garde. C'est vraiment interessant cette "petite suisse ferroviaire" au coeur du Limousin.

La remise est une construction récente, elle n'apparait pas sur cette photo aérienne prise après le déferrage de la ligne et sur laquelle j'ai dessiné le parcourt de la voie grâce aux poteaux de support caténaire.

Une trouvaille dont je suis très content.

Eymoutiers, le barrage hydroélectrique des CDHV.


Donc, non seulement les CDHV ont fait des choix technologiques novateurs, mais en plus ils étaient producteurs d'énergie. En soit ce n'est pas une surprise, à plus grande échelle, c'est aussi le cas de la Cie du Midi. Intéressante cette histoire de la "houille blanche", dont le développement est aussi intimement lié aux chemins de fer.

Cela n'a rien d'exceptionnel...historiquement, l'installation de tramways électriques a souvent coïncidé avec l'introduction ou la rationalisation de la distribution d'énergie électrique dans la région desservie. D'ailleurs, la section "production et distribution d'électricité", rentable et prospère, était in fine dissociée de l'exploitation du tramway que l'on essayait de refiler avec pertes aux pouvoirs publics, pour que l'opérateur privé ne garde que la partie rentable de l'ensemble !

On va raccorder le Mastrou !!!

Très beau reportage !

En ce qui concerne la gare de Châteauponsac, comparativement aux cartes postales d'époque, on peut se rendre compte qu'elle a été fortement remaniée, puisqu'elle a gagné un étage !


Du côté de Roussac, la gare a effectivement été détruite, en revanche du côté de Saint-Pardoux et Compreignac, les gares sont toujours présentes, en dehors des bourgs, un peu cachées. Idem pour Saint-Bonnet-Briance, où la gare a été très fortement remaniée, même méconnaissable. A Châteauneuf-la-Forêt, la gare abrite une école de musique.

Devant la gare de St Junien subsiste un coupon de voie métrique. Par contre s'agit-il du même réseau?

Devant la gare de St Junien subsiste un coupon de voie métrique. Par contre s'agit-il du même réseau?

Oui tout à fait, il s'agissait du terminus de la ligne n°3.

Il y a peu des poteaux étaient encore visibles à la sortie de Rochechouart, sur la route. Ils sont facilement repérable, en béton comme du poteau EDF mais le haut est cylindrique.

A St Junien, le remblai menant à la gare SNCF, est devenu une rue, mais le mur de soutènement est caractéristique, de même que le trottoir anormalement large. Deux gares sont visibles entre Limoges et St Junien.

A Rochechouart, restait la gare et le quai marchandise. Je crois que c'est maintenant le marchand de deux-roues.

Du côté de Rochechouart, il ne reste plus que les bâtiments du PO, dont on distingue sur cette carte postale les cheminées à l'arrière de la gare des CDHV. La gare des tramways, tout comme celle de Rochechouart Ville a disparu, et a fait place à un magasin de motos. De son côté, la gare du PO et sa halle de marchandises ont été remarquablement restaurées récemment par la municipalité pour accueillir une médiathèque.

Par contre où se situait la gare de Rochechouart ville? Je ne me souvient pas avoir vu de vestige?

Par contre où se situait la gare de Rochechouart ville? Je ne me souvient pas avoir vu de vestige?

A priori, la gare de Rochechouart Ville était située au niveau de l'actuel abribus "Rue Maurice Thorez" du Conseil Général. Question kilométrage, cet emplacement correspondrait, qui plus est conforté par la présence d'un arrêt de car départemental (quasiment toutes les anciennes gares du réseau CDHV disposent aujourd'hui d'un arrêt du réseau Haute-Vienne en Car, héritage de la transition tram/autocar). Malheureusement, cette gare est l'une des seules dont je ne dispose d'aucune photo d'époque...

Effectivement, le souvenir n'en est pas resté. J'ai travaillé pour la cartonnerie, donc j'étais très souvent à "Rô'chouart", un de mes collègues était d’ailleurs un survivant du train d'Oradour, il ne m'a jamais parlé de la gare de "Ville", mais uniquement de celle en haut, d'où ma question. Je vais contacter quelques anciens.