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decoupe chimique

MessagePosté: 14 05 2008 à 00:29
par 07
bonjour.

petit descriptif sur la réalisation de la découpe chimique.
(les documents qui suivent ne sont pas celle de la voiture salon
mais un autre modéle que je vous montrerais plus tard).

il faut réaliser un film pour cela ont dessinne toutes les piéces à la main
ou à l'ordi (en réalité il faut 2 films, 1 de dessous et 1 de dessus
sur la 1ére photos c'est le dessin de dessous
http://i42.servimg.com/u/f42/12/32/47/09/dsc04811.jpg

sur la 2éme photos c'est le dessin de dessus
http://i42.servimg.com/u/f42/12/32/47/09/dsc04812.jpg

si les 2 dessins sont identique on fait de la découpe chimique
(on découpe les piéces)
si les 2 dessins sont différent on fait de la découpe chimique
(on découpe les piéces) et on grave

puis avec c'est 2 dessins on réalise les films en flashage
http://i42.servimg.com/u/f42/12/32/47/09/dsc04813.jpg

enfin on place la plaque de laiton présensibilisé entre les 2 films
http://i42.servimg.com/u/f42/12/32/47/09/dsc04814.jpg

puis on insolve au ultra violet
la plaque est trempée dans un bain révélateur
et ensuite elle est trempée dans de l'acide (perchlorure )

un fois la plaque rincé à l'eau on obtient la derniére photo
http://i42.servimg.com/u/f42/12/32/47/09/dsc04810.jpg

aprés il suffit de dégrapper les piéces et par soudure faire l'assemblage

pas évident de décrire, j'épére avoir pas été trop confus dans mon explication.

à suivre au prochain épisode le marquage (transfer à sec )

à bientôt Alain 07

Re: decoupe chimique

MessagePosté: 14 05 2008 à 07:53
par pelican
07 a écrit:bonjour.

petit descriptif sur la réalisation de la découpe chimique.
(les documents qui suivent ne sont pas celle de la voiture salon
mais un autre modéle que je vous montrerais plus tard).

il faut réaliser un film pour cela ont dessinne toutes les piéces à la main
ou à l'ordi (en réalité il faut 2 films, 1 de dessous et 1 de dessus
sur la 1ére photos c'est le dessin de dessous
Image

sur la 2éme photos c'est le dessin de dessus
Image

si les 2 dessins sont identique on fait de la découpe chimique
(on découpe les piéces)
si les 2 dessins sont différent on fait de la découpe chimique
(on découpe les piéces) et on grave

puis avec c'est 2 dessins on réalise les films en flashage
Image

enfin on place la plaque de laiton présensibilisé entre les 2 films
Image

puis on insolve au ultra violet
la plaque est trempée dans un bain révélateur
et ensuite elle est trempée dans de l'acide (perchlorure )

un fois la plaque rincé à l'eau on obtient la derniére photo
Image

aprés il suffit de dégrapper les piéces et par soudure faire l'assemblage

pas évident de décrire, j'épére avoir pas été trop confus dans mon explication.

à suivre au prochain épisode le marquage (transfer à sec )

à bientôt Alain 07

j'ai repris ton très interessant exposé en affichant les photos !!! il faut juste poser les balises !! il y a un bouton prévu au dessus du message !!
un grand merci pour l'exposé !! #B6

MessagePosté: 14 05 2008 à 08:51
par Beyer-Garrat
Superbe résultats ,plusieurs questions me viennent a l'esprit comment repères tu le positionnement des films supérieur et inférieur,qu'elle épaisseur de laiton utilites-tu et quelles types de matériels de gravure et enfin la petite dernière flashes tu tes films toi-même ?

Je te pose ces questions car certains d'entre-nous ont fait des essais dans ce domaine avec des résultats mitigés (rapidité, précision de gravure) et tu me sembles maitriser parfaitement la question #B6

MessagePosté: 14 05 2008 à 09:43
par SteamyStef
Je dois avouer que ce sujet m'intéresse aussi!
Je suivrai donc avec le plus grand intérêt.
E4

Steamy Stef

Re: decoupe chimique

MessagePosté: 14 05 2008 à 09:44
par SavoieHOe
07 a écrit:bonjour.
petit descriptif sur la réalisation de la découpe chimique.
(les documents qui suivent ne sont pas celle de la voiture salon
mais un autre modéle que je vous montrerais plus tard)
à bientôt Alain 07


Bonjour, et BIENVENUE à 07 (que je rencontre à Viuz en Sallaz depuis qq années)

Moi ce typon me plaît au plus haut point et j'ai déjà vu le "produit" fini (enfin c'est peut être pas exactement celui là) je suppose que c'est un des modèles que tu as produit pour Ch. GOSSE.

Ma fille, qui exposait au dernier salon de Viuz prépare un module de ce réseau pour le projet du mois de mai 2009 (Chuuuuttttt! C'est encore secret pour mai!... :A6 )et il va falloir y faire rouler des rames... On en avait causé avec Cyril à Expometrique/Exporail mais je n'ai pas encore donné suite :oops:

A plus, je vais suivre avec grand intérêt. #B6 E2

re-decoupe chimique

MessagePosté: 14 05 2008 à 12:57
par MSA
Bonjour à tous,

Voilà un sujet très intéressant, mais une question : qui fait les films (ou "typons") à partir des fichiers numériques créés, permettant le report sur le métal à photodécouper ?
Là il doit y avoir plein de choses à expliquer pour parvenir au résultat ?

Mais E2 pour avoir lancé le sujet.

Re: re-decoupe chimique

MessagePosté: 14 05 2008 à 16:49
par 3DMetrique
MSA a écrit:Bonjour à tous,

Voilà un sujet très intéressant, mais une question : qui fait les films (ou "typons") à partir des fichiers numériques créés, permettant le report sur le métal à photodécouper ?
Là il doit y avoir plein de choses à expliquer pour parvenir au résultat ?

Mais E2 pour avoir lancé le sujet.


On trouve encore des flasheurs un peu partout sur internet, mais la profession est en train de disparaître au profit du CTP (computer to plate) qui supprime en offset l'épreuve intermédiaire en film argentique. De plus l'offre en film est de plus en plus réduite avec la montée du digital dans tous les domaines, impression, photo, médical etc.
Pour nos applications et pour des petits typons, la résolution (600 à 1200 dpi) des imprimantes à jet d'encre est suffisante pour avoir quelque chose de propre. Le film est utile pour de grand format de plaque (typ 220x330 mm) où la stabilité dimentionnelle est critique. C'est aussi le cas où l'on fait des pièces très fines (<0,15 mm) et à très haute résolution, plaques de loco, de constructeur par exemple, on a alors vraiment besoin des 2400dpi du film.
Je vous montrerai ce soir ce qu'on obtient dans les deux cas, avec quelques explications sur comment obtenir des résultats constants et presques professionnels.

MessagePosté: 14 05 2008 à 19:33
par Beyer-Garrat
Je réserve un place au premier rang ! D6

MessagePosté: 14 05 2008 à 19:39
par fantrains
E2 merci Cyril E2
Quelques conseils et experiences sont les bienvenus.
Il me semble que d'une imprimante à l'autre, les resultats ne sont pas identiques.
J'avais une Epson 740 qualité photo et les resultats etaient très bon mais pas parfaits avec l'option papier photo premium et en accentuant le contraste de 20 % .
Puis avec le temps, cette imprimante m'a laché....
J'ai acheté une Epson 92 pourtant pretendue qualité photo et avec une otpion film transparent -> resultats lamentables aussi bien avec l'otion "film transparent" qu'avec l'option "qualité photo superieure" quelque soient les reglages....-> jamais de noir opaque.
Pour info, j'utilise toujours des encres d'origine, ayant été plusieurs fois echaudé :C1 avec des encres compatibles. De plus la dépense d'encre est identique vu le nombre de nettoyage des têtes necessaires !
Donc j'ai donné ma 92 et investi sur les conseils du SAV Epson pour une Epson R360 stylus photo.
En fait les correspondants du service technique Epson n'ont pas vraiment cette comprehension de notre soucis.
C'est vrai que pour un exposé avec des films transparents pour retro projecteurs, les resultats sont toujours corrects. Mais même en qualité "photo", les noirs ne sont pas vraiment opaques et cela varie d'une imprimante à l'autre.

Autre probléme, la durée dans le bain de persulate ou perchlorure.
Donc afin de m'approcher de la meilleure qualité, j'ai dessiné sous Autocad une grille avec des mailles fines de 0,5 mm sur une longueur de 20 cm et fait des expositions differentes de 30 secondes en 30 secondes.
Puis bain de persulfate et je laisse assez longtemps pour avoir une gravure plus que complete, et ensuite je regarde la section la plus propre et nette, environ 3 minutes d'exposition sous mon materiel UV.
Ainsi même avec des films pas aussi opaques que le flashage, j'obtiens des résultats satisfaisants.

Par ailleurs ainsi que l'a déjà dit Michel Viers, nous ne sommes pas des professionnels et il n'y pas de notion de rentabilité ou de temps.
En surveillant très régulierement la "gravure" dans le bain et surtout en retournant souvent la plaque (afin d'avoir une gravure reguliere dans la machine à bubulles..) puis en sortant la plaque au "bon" momment, on peut avoir des resultats très convenables.

Heureux de lire vos avis et experiences.
Patrick

MessagePosté: 14 05 2008 à 21:11
par Sixtifs
Je suis très intéressé aussi.

Le niveau obtenu par de bons amateurs dépasse celui de mauvais professionnels.
Et cette méthode permet de se construire des modèles jugés non rentables par des professionnels.

N'oublions pas que le Titanic a été construit par des professionnels et que l'arche de Noé a été construit par des amateurs.

A+

MessagePosté: 14 05 2008 à 22:08
par SteamyStef
Moi, cela m'intéresse vraiment.
Faudra aussi que je retrouve les explications de Cyril sur ses techniques.

Du boulot, du boulot

Merci
#B6

MessagePosté: 14 05 2008 à 22:25
par 3DMetrique
Comme promis, une petite explication sur la façon dont je fais mes proto, d'abord la modélisation 3D, ça vous savez !

[center]Image[/center]

Ensuite tout est mis à plat et placé au mieux de l'utilisation de la matière :


[center]Image[/center]

On fait une coupe suivant x,y (section) du modèle à 0 et à 0,2 mm,

[center]Image[/center]

Ces contours sont remplis avec des hachures (Hatch) solides pour donner le film inférieur par ex. :

[center]Image[/center]

Ces aplats sont imprimés directement sous forme de fichiers pdf

Ici nous travaillons avec des résines positives donc les noirs vont être épargnés, en revanche les pro utilisent des résines négatives et les films doivent être flashés en "négatif offset" à partir du fichier pdf qui est en lien.

[center]Image[/center]

On imprime les pdf sur des transparents pour rétroprojection, quelques précautions indispensables (j'utilise une imprimante HP PSC 1610 achetée 86€ !), un seul transparent dans le bac d'alim, cela pouvant modifier les conditions de traction du film et faire apparaître des défauts d'alignement.
Choisir une impression de transparent :

[center]Image[/center]

et choisir l'encrage le plus intense :

[center]Image[/center]

On obtient deux transparents que l'on va superposer, l'encre doit être du coté de la plaque à graver, j'utilise un papier blanc à défaut de table lumineuse, mais je ne désespère pas m'en faire une un jour (les poids sont des lests de Sécheron D7 ) le transparent supérieur est coupé à sa partie haute et un ruban adhésif est placé pour former charnière :

[center]Image[/center]

La plaque est ensuite positionnée entre les deux transparents, fixée avec deux petits bouts d'adhésif à deux coins (pour la photo, j'ai laissé le film de protection bleu de la plaque de maillechort de 0,2 mm présensibilisée (provenance : Le Train Magique).

[center]Image[/center]

Le film sup est refermé simplement :

[center]Image[/center]

Le tout est enfilé dans une pochette plastique tranparent à zip munie d'une embouchure et raccordée à ma pompe à vide, les bandelettes aident l'air à s'évacuer :

[center]Image[/center]

Une fois le vide mis en route, la force de pression est colossale :

[center]Image[/center]

Ensuite la gravure est faite au persulfate à 50°C, Fantrains a bien expliqué que la plaque devait être constament retournée pour homogénéïser la gravure, à coté l'instrument indispensable : la sonde de température (Une bouchée de pain chez Conrad) :

[center]Image[/center]

Et voilà ce que ça donne :

[center]Image[/center]

en zoomant :

[center]Image[/center]

On voit un léger décalage du film, j'ai été plus chanceux parfois, la table lumineuse est vraiment indispensable pour ce réglage.

La même chose chez un pro avec un film à 4000 dpi (un peu surgravé donc des pattes qui ont lachée)

[center]Image[/center]

Le vide est indispensable pour plaquer les films, on trouve des "vacuum pumps" pas trop chères sur eBay.

MessagePosté: 14 05 2008 à 23:37
par Beyer-Garrat
Quelles épaisseurs de laiton utilises tu Cyril ?

tu parles de hatch en fait un remplissage des zones non utilisées ?

Depuis le temps que ce procédé me titille je vais peut être sauter le pas . :D2

MessagePosté: 15 05 2008 à 00:27
par 3DMetrique
Beyer-Garrat a écrit:Quelles épaisseurs de laiton utilises tu Cyril ?

tu parles de hatch en fait un remplissage des zones non utilisées ?

Depuis le temps que ce procédé me titille je vais peut être sauter le pas . :D2


Je n'utilise presque que du maillechort de 0,2 et 0,3 mm, pour le T80 en Oe, j'ai fais un peu de laiton de 0,4 mm (faut pas être pressé pour la gravure !)

Le "hatch" est une fonction des logiciels de CAO pour remplir un contour fermé avec des hachures, un peu comme le pot de peinture de Photoshop.
Les hachures peuvent être choisies "solid" autrement dit pleines. Et ce sont ces "hachures" qu'on imprime, les contours étant masqués lors de l'impression car ils ont une certaine épaisseur (épaisseur du trait) et déformeraient le dessin.

L'avantage de la 3D, c'est qu'il n'y a pas à réfléchir sur la présence ou non d'un masquage, le logiciel fait le boulot tout seul E4

MessagePosté: 15 05 2008 à 08:17
par pelican
beuhhh .... :C3