Vers 1960, dans la Brie, il existait des balles de battage extrêmement lourdes (30 kg ?) de format ~ 40/50 cm et de longueur supérieure à 1 m.
C'est simple, un adulte pouvait monter dessus sans qu'il y ait de tassement !
Elles étaient nouées par des fils de fer.
Mon grand-père en faisait rentrer pour ses poules et pestait pour leur manipulation.
Peut-être que par rapport aux presses actuelles, c'était de la moyenne densité.
Quel soulagement quand l'agriculteur qui nous livrait est passé à la "
moisse-bat", avec des petits ballots noués avec de la ficelle !
Il m'en reste encore un dernier entier : la paille me sert à pailler les tomates et autres aubergines.
Après, ben ce sera fini : je n'irai plus dans ce village qui m'a vu naître, la maison est vendue.
Passage aux paillages du commerce...
J'ai connu également la coupe à la"
lieuse", en fait une moissonneuse-lieuse.
Dans l'Yonne, avec des champs tout petits, bordés de haies.
Il fallait faire un premier passage à la faux à andains pour que le tracteur puisse pénétrer dans la parcelle sans écraser le blé.
En effet, le tracteur est déporté latéralement par rapport à la barre de coupe, contrairement aux moissonneuses-batteuses actuelles qui coupent devant.
Dans l'Aisne également et assez tardivement (1970), mais que pour l'avoine.
Un cousin à ma Grand-mère paternelle avait un contrat avec je ne sais plus quel champ de course, pour livrer de la paille
non brisée.
En effet, les chevaux de course ont la peau très fine, et les pailles brisées par les moissonneuses-batteuses pouvaient les blesser.
Malheureusement, je n'ai j'ai jamais assisté au battage
Mais à la mise en
"moillettes", oui : environ cinq bottes avec une à plat par dessus pour limiter la "mouille".
Ceci afin que le grain mûrisse complètement et reste sec.
Je me souvient d'une année où la fin de l'été était tellement pourrie, que les grains germaient sur les bottes !
Cordialement.